Connaissez-vous une entreprise où un employé pourrait dépenser de manière injustifiée des dizaines de milliers d’euros de frais de taxis, dont 6 700 euros pour son fils, sans être renvoyé sur le champ et être obligé de rembourser la totalité de la somme ?
Connaissez-vous un régime de retraite où, après seulement cinq années de travail, l’on puisse bénéficier de la gratuité du logement et des transports, en plus d’un pactole mensuel de 5 000 euros (cumulable avec d’autres indemnités) ?
Connaissez-vous une firme qui ait besoin de créer des postes bidon pour recaser ses anciens opposants syndicaux ?
Comme le note Eudes Baufreton, délégué général de Contribuables Associés, dans la newsletter hebdomadaire de l’association, « je ne connais pas une seule entreprise de la sorte dans le privé ! ».
Et en effet, ces cas de figure bien réels seraient impensables dans le secteur privé, alors qu’ils sont considérés « normaux » — par les élus et les hauts fonctionnaires du moins — dans le public.
L’actualité récente l’a prouvé :
- Agnès Saal, l’ancienne directrice de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), n’a été condamnée qu’à une suspension de six mois de la fonction publique et 4500 euros d’amende alors qu’elle avait dépensé 40.000 euros en dix mois de frais de taxi, dont 6700 pour son fils, sachant qu’elle disposait d’une voiture de fonction avec chauffeur.
- Les anciens présidents de la République bénéficient d’un régime de retraite exorbitant qui coûte aux contribuables entre 2,4 et 3,9 millions d’euros par an et par ancien président (Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy).
- Les anciens dirigeants syndicaux François Chérèque (CFDT) et Thierry Lepaon (CGT, forcé à démissionner après la révélation de ses frais somptuaires de rénovation d’appartement de fonction et de bureau) ont été recasés par le gouvernement à des postes qui sont d’évidents « fromages » de l’État.
Tous ces types de pratiques, et bien d’autres, sont recensés dans le numéro 7 des Enquêtes du contribuable « Les enfants gâtés de l’État ».
Vous pouvez vous procurer ce numéro, toujours et même plus que jamais d’actualité, sur le site-boutique de Contribuables Associés.
Attention : il vous reste 15 jours pour le commander à prix réduit (2,50 euros au lieu de 3,50), alors ne tardez pas !