Deux mesures que nous soutenons pourraient, a priori, se passer de réformes législatives et être décidées par le citoyen au moment du vote :

En effet, pourquoi, pourrait-on se demander, ne pas laisser les électeurs éliminer par leur bulletin les élus corrompus, et favoriser par le même moyen le renouvellement de la classe politique ?

Réponse : parce que cela ne marche pas.

Sur Twitter, un militant Front national prenait à cet égard la défense du maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine)Patrick Balkany, preuve que le positionnement « anti-système » du parti de Marine Le Pen est éminemment contestable (nous y reviendrons).

Selon ce partisan FN, il n’y a rien à redire au fait que Balkany soit constamment réélu en dépit de ses condamnations passées (et probablement futures) :

Mais cette réponse ne peut pas nous satisfaire. Car les électeurs sont aussi corruptibles que le sont leurs dirigeants. Après tout, comme l’écrivait Joseph de Maistre, « toute nation a le gouvernement qu’elle mérite ».

Si Balkany est reconduit, c’est parce qu’il a, par une politique clientéliste, acheté les voix des électeurs d’aujourd’hui avec les impôts de ceux de demain, en faisant de Levallois-Perret la ville de France la plus endettée par habitant :

C’est parce que les électeurs-contribuables de demain ne peuvent pas s’exprimer que le suffrage universel doit être renforcé par des garde-fous qui limitent le vote d’aujourd’hui en considération des générations futures.

Observatoire Corruption

Contribuables Associés contre la corruption et pour la transparence de la vie publique.