L’essayiste Philippe Pascot, auteur de Pilleurs d’État, répond ici aux questions de Benjamin Izarn, responsable des relations publiques et parlementaires de Contribuables Associés.
Philippe Pascot est l’initiateur de l’idée d’un casier judiciaire vierge pour les élus, une idée qui fait l’objet de deux propositions de loi votées le 1er février dernier à l’Assemblée nationale et en attente de vote au Sénat.
Rappel :
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Si Richard Ferrand, comme François Fillon, est accusé d’avoir favorisé sa famille, les deux affaires diffèrent par les montants en jeu et surtout l’origine des fonds : publique pour Fillon, privée pour Ferrand.
La législature s’est terminée le 22 février, sans que les sénateurs ne se soient saisis des deux textes. Ils ont en revanche trouvé le temps, dans ce court intervalle, de modifier le délai de prescription pénale des infractions dites « occultes » ou « dissimulées », comme les détournements de fonds publics ou les abus de biens sociaux.
Démissionnaire de Matignon le 6 décembre dernier, l’ancien Premier ministre a automatiquement récupéré son siège de député de l’Essonne un mois plus tard. Occupé par la campagne de la primaire socialiste jusqu’au 29 janvier, il a ensuite décidé de prendre quelques semaines de repos après sa cuisante défaite au second tour face à Benoît Hamon. Et la législature s’est terminée le 22 février sans qu’il soit revenu une seule fois au Palais-Bourbon. Mais on suppose qu’il a vu la couleur de ses indemnités parlementaires.